Fakenews. A Chaville aussi ?

Publié le par RpC

Emmanuel Macron, lors de ses vœux à la presse, a annoncé la mise à l'étude d'un projet de loi pour lutter contre les « fake news ».

Ce faisant, le président de la République a, avec courage, ouvert un débat délicat - où commence la censure ? - mais oh combien légitime.

Wikipédia propose une définition des « fake news » : « tentative de désinformation ou de fausse alerte via les médias sociaux avec l'intention d'induire en erreur dans le but d'obtenir un avantage politique ». Chaque terme compte. On a écrit que l'élection de Donald Trump était le fruit des fake news. Peut-être. Mais ne croyons pas que cette problématique ne concerne que des enjeux politiques « planétaires ». C'est aussi notre démocratie de proximité qui est interpellée. La souplesse et la facilité d'usage des réseaux sociaux a bouleversé notre univers d'échange d'informations. Tweeter, Facebook et autres réseaux sociaux sont de formidables outils mais peuvent aussi être de redoutables vecteurs de désinformation. Tweeter et re-tweeter, sans vérifier, pour rire ou pour nuire ? Rumeurs, insinuations, sous-entendus, infos tronquées ou fabriquées pour « faire le buzz», distillés via  les médias sociaux, peuvent avoir des effets destructeurs sur la compréhension de la réalité et donc l'intelligence des choses. Les Français, nous disent les études d'opinion, font encore confiance à leurs élus locaux. Ne les décevons pas. Et respectons-les, en remplissant la mission d'information et d'explication qu'ils attendent de leurs élus de proximité. Les « alertes » ou les interpellations péremptoires de certains opposants locaux ne font avancer ni les choses ni leur compréhension par nos concitoyens, et s'avèrent toujours finalement sans aucun fondement.

Un tweeter, quelques dizaines de signes... c'est parfois un peu court !

Publié dans information

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article