Des coopérations intercommunales renforcées pour sauvegarder les services publics de proximité.
En France, l'appareil de l'État semble être devenu une machine hors de contrôle : toujours plus inventive à inventer et à durcir règles et normes — avec toutes les conséquences matérielles et financières qui s'imposent ensuite à chacun — mais aussi toujours prompte à céder à la surenchère de la rue et à annoncer la distribution par millions des Euros que l'État n'a plus. En face, les collectivités Locales se trouvent de plus en plus seules pour répondre à une demande sociale et sociétale pressante, tout en ayant, elles — et Dieu merci ! -l'obligation de respecter le réalisme financier. Logement, activités pour la jeunesse, accueil des anciens, transports et déplacements, sécurité publique, mais aussi qualité de vie, accès à la culture, environnement... Ici, pas de muraille bureaucratique de protection : élus et agents des collectivités sont en première ligne pour apporter des réponses concrètes à nos concitoyens en organisant le fonctionnement au quotidien des services publics locaux de proximité. Mais il ne faut pas se le cacher, dans un contexte financier toujours plus contraint, l'exercice est de plus en plus complexe. Aussi faut-il savoir sans cesse faire preuve d'imagination et d'adaptabilité. C'est dans cet esprit que, depuis plus bientôt 15 ans, Chaville a su, avec ses voisines, jouer la carte de la coopération intercommunale avec notamment la création de la communauté d'agglomération « Arc de Seine » puis, en 2010 de « GPSO », le Territoire intercommunal aujourd'hui le plus intégré d'Île-de-France. Objectif : conjuguer montée en expertise et économies d'échelle, tout en continuant de garantir la proximité et l'accessibilité des services. Que soient à cette occasion salués les agents de nos 8 communes qui ont su « porter » cette véritable révolution silencieuse. Mais soyons aussi certains que le processus est encore en mouvement. Désormais il ne doit plus être tabou de réfléchir « fusion » de services communaux voisins. Et si c'était chez les élus locaux que se trouvait la vraie modernité ?