Handicap, sensibilisation toute !
Mardi 17 mars s'ouvrira la Semaine du handicap à Chaville en marge de la 26ème semaine nationale d'information sur la santé mentale. Pour mieux appréhender les Chavillois en situation de handicap psychique, une formation de deux heures est organisée ce jour-là auprès du personnel de la mairie par l'Union nationale des familles et amis de personnes malades psychiques (Una Fam). "Il est important de rappeler aux Chavillois que nos agents suivent régulièrement des formations à l'accueil des personnes handicapées. Bien connaître et identifier ce public permet d'être plus à l'aise pour mieux l'accueillir", rappelle Gilles Cothenet, conseiller municipal délégué au handicap.
Conférence sur la santé mentale des jeunes.
Ce même jour, à 18h30, la Ville organise une conférence sur le thème : "Quelles trajectoires pour nos adolescents aujourd’hui ?" Temps des changements et des doutes, la période de l'adolescence peut être synonyme de mal-être, d'angoisse, de questionnements, de vulnérabilité ou d'une souffrance morale parfois intense. Dans une société en mutation rapide, la santé mentale des jeunes est depuis peu considérée comme une priorité de santé publique. Selon tes dernières études, environ 25 % des jeunes de 15 à 25 ans présentent des troubles psychiques. Comment repérer les signes d'alerte (décrochage scolaire, isolement, prises de risques, addictions...) À qui s'adresser pour aller mieux ? Où trouver des espaces de confiance pour partager ses interrogations ? Cette conférence sera animée par le Dr Nancy Pionnier-Dax, pédopsychiatre et chef de pôle à l'Établissement Public de Santé Érasme d'Anton. Cet établissement a signé le 6 novembre dernier la Charte instituant le Conseil local de santé mentale de la Ville de Chaville (CLSM). "L'objectif du CLSM de Chaville est de réunir les élus et les différents acteurs des secteurs sanitaire et social afin de travailler en coordination et en transversalité. J'attends beaucoup des retours de ce conseil local pour mettre des actions en place", rappelle l'élu à l'initiative de ce projet.
L’accessibilité, une action essentielle.
Parmi les actions de la ville, l’accessit est un volet important. La dernière Commission communale d’accessibilité aux personnes handicapées s'est tenue le 30 janvier dernier. Avec cette commission composée d'élus et de représentants d'associations, nous travaillons sur l'accessibilité à tous les bâtiments communaux. Nous avons des échéances à respecter. Tous les établissements recevant du public (ERP) ont l'obligation de déposer un "agenda d'accessibilité programmée » (D’AP) avant le 27 septembre 2015*. Ce formulaire, détaillant le planning des travaux de mise aux normes et leurs oust prévisionnels, sera ensuite étudié en commission explique Gilles Cothenet. Il rappelle : « Chaville est plutôt bon élève avec des écoles, crèches, gymnases et un Atrium aux normes Globalement, la ville est capable d’accueillir les personnes handicapées dans toutes les activités de la vie quotidienne. Mais nous allons continuera nous équiper."
Changer le regard sur le handicap
Pour apprendre également aux enfants à poser un autre regard sur les personnes handicapées, la Ville organise des "cycles scolaires handisport" chaque année, entre novembre et février. Les éducateurs du service Jeunesse et Sports et du Comité Handisport 92 ont proposé cette année aux élevés de CE1, CE2 et CM1, soit dix classes, des ateliers "basket fauteuil", athlétisme, jeux d'opposition ou tombal. En amont, les enseignants abordent en classe les problèmes liés au handicap. Point d'orgue à ces cycles handisport, le Centre équestre, Chaville Sèvres Volley-ball et le Cercle d'Escrime de Chaville annoncent des journées portes ouvertes les 17, 18 et 20 mars. Enfin, la Semaine du handicap s'achèvera à l'Atrium avec la traditionnelle soirée dansante "des années 80 à nos jours" de l'Apei (Amis et parents d'enfants inadaptés de Sèvres, Chaville et Ville-d’Avray).
* la loi du 11 février 2005 exigeait une mise aux normes ERP en février 2015. L’ordonnance du 26 septembre 2014 modifie ces dispostions, donnant des délais supplémentaires de trois à neuf ans pour la mise en accessibilité des équipements.